Partager Posté(e) 9 novembre 2022 La feuille aux dentelles dénouées S'ébat dans le froissement des ors, Où vacille le chant de l'aurore Dans l'échancrure du ciel défait. "Que n'ai-je su confondre la nuit Glissant en mes veines embrasées !" De tout son sang, elle cèle ses cris Dans les roses du temps oublié. La brise ailée murmure à la feuille: "n'aie de crainte à l'aube de la nuit." Le rêve, sans bruit aucun s'effeuille Le long de sa robe énorgueillie. Le ciel inachevé ne bat plus Sur la pierre nue à l'âme feuillue. 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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