Partager Posté(e) 8 novembre 2022 Tant pèse, couvercle, cette nue d’anthracite Qu’on se prend à béer sous le ciel trop trapu. Qu’est devenu le temps où l’on ambulait nu Au rivage riant, nez au vent, fesse cuite ? Ô novembre cruel, ton linceul est trop lourd Qui barbouille de nuit le minois de la vie, Au lieu que l’on devrait chanter à la folie Sur des chemins de joie : qu’erre-t-on dans ton four ? Chois sans moi, ô ma muse, en sa mélancolie ! 9 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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