Partager Posté(e) 4 novembre 2022 Ce sont les journées bleues qu’on arpente pied nu. Toi tu files fringante avec une casquette Et moi je te poursuis, regrettant mes chaussettes. En arrivant dans l’herbe humide, j’éternue… Les pâturins joueurs frémissent sous le vent, Tu ris, tu es si belle et moi si malhabile L’alouette grisolle, au ciel, presque immobile, Aurais-je imaginé que ce fût si crevant ? Nous atteignons le bois, tu es dryade et fée, Je vois tes mollets nus s’agiter à ta guise Alors que peu à peu les miens s’autodétruisent, À force de suer, je vais tout assoiffé… Nous voilà parvenus sur le terrain rocheux. Je t’admire, tu sautes comme une gazelle, Il est temps de prier que me poussent des ailes Et je badine pour ne pas sembler grincheux… Enfin nous arrivons à notre terminus. Tu n’es pas essoufflée. Dans mon jus, je panique. Oserais-je un baiser ? Avant le pique-nique ? Or tu m’assènes : « As-tu un masque anti-virus ? ». 3 3 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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