Partager Posté(e) 24 septembre 2022 (modifié) Parfois la solitude assourdit du fracas De l'éclair. S'en suit un silence mystérieux Qui me prend aux tripes sur des trottoirs pluvieux Au milieu d'une foule où résonne le glas Alors le vide me happe comme un soufflet Et jeté seul face au précipice béant En homme qui se meurt sans jamais mourir vraiment Je me noie un peu plus sur une eau sans reflet Enfin la tristesse me prend à la gorge Comme dix doigts convulsés sur un cou brisé Comme on arrache un enfant des bras de sa mère Comme le rire sans fin d'un fou qu'on égorge Comme l'agonie lente d'un homme à la mer Et dont seule la poésie peut délivrer Modifié 24 septembre 2022 par Jerem 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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