Partager Posté(e) 23 septembre 2022 La chambre a la froideur d’un tombeau qui se ferme Sur la brume éthérée inaugurant la nuit, Quand survient le sommeil, que la pensée en germe Abolit par le rêve un réel inouï. Vertige de la mort en oubli de soi-même. Chaque larme est versée au gré du temps vécu Et le ventre est broyé par un nouveau carême Où se découvre un monde au visage inconnu. Infernale beauté du sang brûlant de l’homme, Que l’on voit s’écouler sur l’humaine raison, Qui paraît animé d’une vie autonome. Il ne faudra céder aux ivresses posthumes Ni s’enfermer sans fin en une autre prison, Puisque c’est maintenant que l’amour se consume. 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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