Partager Posté(e) 23 septembre 2022 Un peu d’âme palpite au fond d’un rêve. L’Etoile d’antique Nord s’estompe douce dans le sein infini de la nue où la lune est enfouie. Au fond des bois vêtus d’hiver, chercher l’inépuisable trésor de la vie qui coule entre tes mains au pied d’un palais d’opale endormi dans la brume et garni de grelots de cristal frémissants. Parmi les nuages dissipés, l’éclat d’une mémoire vermeille aux creux ténébreux de l’écrin. L’aurore déjà en pleure ses gouttes de rosée, perles d’argent dessus les pays endormis. Le jour point à l’horizon. Une présence fantôme a frôlé la lourde porte d’ivoire saphir gros comme le cœur de la nuit qui finit. Au-devant du château, s’effilent les brumes. S’il y a quelqu’un, pourquoi ne le vois-je pas ? s’il n’y a personne, qui a frappé ? Les arbres sont pétrifiés de blancheur inouïe. Au ciel resplendit la rose, plus vive que l’océan aux franges d’écume brodé de sable d’or. Tes yeux sont bleus depuis cette nuit-là, au jardin sans peine semés d’éternité. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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