Partager Posté(e) 22 septembre 2022 Je me suis assis sur les marches de l'automne Et le coeur lourd je regardais mourir l'été Le ciel avait comme une grenade éclatée La couleur d'un soir que le soleil abandonne Au fond du jardin les dernières ancolies Se faneront lentement de tous oubliées Et dans la haie où se dressent les peupliers Souffle déjà le vent de la mélancolie A l'horizon crépusculaire se profile Le vol monotone des oiseaux qui défilent A travers les rouges blessures du couchant Et les larmes de la nuit tendrement se posent Sur les pétales immarcescibles des roses Où palpite à jamais un désir de printemps 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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