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Fée gaffe!


Thy Jeanin

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Il faut. Sinon la faux ! C’est ce qu’on dit fatalité. Elles savent cela, les fées.

 

Ces susceptibles sont d’odieuses jalouses de leurs prérogatives. Elles consultent, glaciales, leur terrible catalogue, entre brocante et quincaillerie de la prestidigitation, eh toi ! hop ! je t’entourloupe  et le sort en est jeté.

 

Et alors, je le jure, de falloir à faillir au destin, il y a loin. Défaillir, ça oui.

 

On ne veut s’en tenir qu’aux faits, on en vient à dormir comme la belle, tout debout ébloui par les astres capricieux, à tirer les cartes en s’arrachant les cheveux sur la marmite !

 

Bagages de fée, c’est boîte de Pandore et enfer sur roulettes. C’est d’une d’elles que tient  son talent le grand Albert qui coud et découd les corps dans sa valise à poignards. Elles ont son adresse dans leur grimoire.

 

Il faut se méfier des fées comme des faits, surtout l’hiver, c’est d’effet désastreux. L’été pas mieux : vous faites brûler un cierge et la forêt prend feu.

 

Souvent les fées frelonnent autour des berceaux et des bers, et ça se termine dans la nef où les fous s’entassent, oiseaux de grand naufrage.

 

Ce sont ces garces de Parques qui font filer les fées, elles sont leurs sbires, leurs messagères, leurs outragères. Ca fait des canevas au vitriol et ça envoie ces femmes de main, baguette dégainée, déchaînées, régler leurs comptes.

 

On vous laisse toute une vie pour deviner qu’on vous a mis les étoiles à l’envers et pas de pitié, vous êtes attendu à tous les tournants, même à 90° - et surtout : sortie de route.

 

Pourtant les fées fédèrent dans l’opinion populaire. On s’imagine qu’en jouant au loto, abracadabra, on va monter de citrouille en carrosse. C’est compter sans Carabosse qui vous accable de ses carabistouilles.

 

Au bureau des plaintes, là-haut, il y a un bouton d’or qu’elle avait métastasé en ronce. La rosse ! Comment rouler sa bosse quand tout le fil de votre vie est roui au philtre du mal heur ?

 

Et même quand on se croit en leurs petits soins, se méfier, encore et toujours ! Vous êtes assez cruche pour donner à boire à une mendiante à la margelle et il vous sort diamants et roses de la bouche. Vous parlez comme c’est commode !

 

Surtout, ne pas se plaindre, ou, bon prince, vous adviendra de pavoiser chez les crapauds. Ah mais là, ce n’est pas que je sois le prince charmant, mais je ne me suis pas laissé faire. Je me suis raccroché au rationnel des Lumières, moi. J’ai lu Voltaire, moi. Et me suis dit comme lui : « le beau pour un crapaud, c’est sa crapaude »*. Et paf ! résilience est faite. Nul besoin de bisou baveux.

 

C’est pourtant pas sorcier : dès que vous voyez les fées, demandez-leur où sont les causes. Si je vous en cause, c’est que je l’ai fait.

 

Té, fada !

 

*Les sources ? Suis pas sourcier, demandez à la fée Wikipedia.

Modifié par Thy Jeanin
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