Partager Posté(e) 24 août 2022 (modifié) L'opaline du soir, sa douceur inédite... J'ai repris mon bâton pour forcer le destin Et croiser en chemin noyé par quelque rite Un croquant qui croquait du pain sous son graissin. Mais au cœur de la nuit et son croissant de lune Un petit vent coulis qui venait de la mer Me caressa les joues tandis que sur la dune Un renard apeuré prit la fille de l'air. J'avançai à pas lents, mais sans me démonter, Car il était écrit qu'en ces heures propices On me révélerait par des voies détournées Ce que j'en attendais de cette autre Artémis ! Une étoile filante enhardie par ma vue Se décrocha du ciel en narguant l'horizon Et je me figurai que la sphère des nues Emporterait mon âme et vaque à l'oraison ! Mais comment oublier le temps et ses caprices Quand un coup de bambou rompit cet équilibre Et que dans ce tableau dont la forme trop lisse Enchantait mon esprit, je devins enfin libre. Modifié 24 août 2022 par Marc Hiver 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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