Partager Posté(e) 21 août 2022 (modifié) Nature I Bel été sous le ciel sème tes écus d'or! Cercles éblouissants qui couvrez nos prairies! L'aube qui s'évapore est la nouvelle aurore abreuvée d'un flot pur dont les eaux claires rient. Le chataigner feuillu cotoie le clair tilleul; tandis que folle, croit la vivace ancolie au milieu de jonchées d'azalées, de glaieuls et de celles qu'on dit: fleurs de mélancolie. Vois la blanche céruse; la verte chrysopale. L'aspérule odorante où le sablé* se pose à coté du lilas s'efface et paraît pâle.. D'aube jusqu'à vesprée la napée* se repose L'oeil du monde est ce lac où se cache une opale. II Cette brise a des ailes où s'égrène l'été. Sur l'eau fraiche penchée, légère et libertine la mnémosyne* nue, éblouie de clarté pour amadouer Pan se fend d'une comptine; la narine agacée d'un parfum de bruyères. L'onde semble si douce au petit matin frais!.. Une pluie d'eau versée à la douce lumière qui vient baigner son front, de lavande laurée. La biche au petit jour se repait d'herbe tendre tandis que dans les bois percent la voix des faunes et que s'éveillent, lents, les Hêtres et les aulnes (GB_21082022) sablé-> variété de papillons napée-> nymphe des forêts mnémosyne-> Déesse de la mémoire Modifié 26 août 2022 par Filae77 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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