Partager Posté(e) 25 octobre 2018 (modifié) À l'abri du bosquet qui coiffait la colline, Sur le chant d'un oiseau tu te couchas plus belle, C'était la fin du jour sur la portée câline, Ton dos couvrît le sol quand se tut la sittelle. Le doux silence vint nous scellant un langage De baisers inconnus à cent feux à la ronde, Je te faisais l'amour, nous étions seuls au monde, Rien que le vent curieux derrière le feuillage. Pour nous ficeler d'or et dans ce merveilleux, Une brise au long fil passa tout doucement Sur les plus jolies fleurs, dans l'entrebâillement, Faisant sur nos poignets un lien des plus précieux. Emporté dans l'élan, je te levai au ciel, Je te fis tournoyer à portée de la buse, La grâce de tes yeux renversant l'Éternel, Ce n'était plus deux proies mais une valse-ruse; Et dans leur folle chute avant l'ultime à-coup, Retrouver le soleil adoubait le mois d'août, Quand un nuage chut, victime d'une crampe, Il hissa ton regard sous les feux de la rampe. Fine éclipse de larme éprouvée par sa course, Cet émoi recueillit l'enlacement des sources, Et derrière l'orgasme, crique aux rinceaux de mer, Une étoile dormait sur un édredon vert... Modifié 25 octobre 2018 par Frédéric Cogno 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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