Partager Posté(e) 27 juin 2022 De ton rêve assoupi d'obsidienne et de nacre, du soleil qui tombe pour se noyer en mer du vent qui se lève comme le désir dans mon ventre de la puissance d'une vague du sang qui coule de plaies trop anciennes pour guérir d'un silence d'oiseaux je prends la clef des champs avec sur les lèvres encore le soupir, le repos, la trêve à mes pieds de révolte je dépose les larmes j'embrasse la vie comme elle m'embrase dans la fougue et la douceur dans tout ce qui fait mal dans le sucre qui fond dans la fonte des glaces dans nos mains de géants dans ce qui nous anime dans ce qui nous abîme j'appelle Eole, Ursul, la baleine et les astres à se joindre à nos hanches tu m'apprends Cassiopée dans le goût du café je prends le large et je gonfle la voile sur la mer du temps en semant sur mes pas mille graines de soleil de sourires de baisers quitter ce monde dans un éclat de fleurs dans l'orange d'une dentelle, dans un ciel chrysocolle partir, avec mes poches trouées et mon âme tout autant mes mains dans la terre, les pieds dans le vent vivre une vie à l'envers découvrir l'enfant titubant de misère enseveli sous son silence, embrasser ses paupières boire ses silences de sel De ton rêve je n'ai rien voulu prendre, rien voulu te voler j'ai pris sur la table les restes de mes miettes les fragments partout tombés pour en faire une fresque sur les murs de mon âme pour en faire un tissu de couleurs bariolées un rêve d'été de plein soleil que j'aimerais te conter 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés