Partager Posté(e) 22 juin 2022 (modifié) Avec mon baluchon d'amour et d'idéal J'avais repris la route escarpée et sauvage Qui mènerait tout droit au pays de santal Où le parfum se mêle à un tendre ramage. Au loin, crêpés de blanc, des sommets de vertu Semblaient trop éloignés pour un être fugace, Mais moi je devinai — à ce qu'il m'apparut — Que c'était à portée de mon esprit sagace ! Le soleil se coucha et je vis mille étoiles Harmoniser leur feu afin que l'on saisît, D'un tas de chair et d'os, qu'il y va de la moelle Dont on crée l'homme libre en sa pure utopie. Je revivais alors une folle genèse Faite de sentiments d'une âme sans contrainte Et pourtant solitaire et même mal à l'aise, Car je sentais en moi le début d'une plainte. Lors, une créature en ses rondeurs exquises Sortant de nulle part offerte aux quatre vents Chanta sa mélopée digne d'un Heurtebise Cet ange si propice à tout rapprochement. La fusion totale y dura mille jours. De nos corps en émoi jaillissaient tant de nains ! Du moins on y a cru jusque dans les faubourgs De la Jérusalem céleste à toute fin. Voilà, tu l'as compris, comment j'élevai femme Dans une parousie à l'acmé de l'instant Suspendu au son clair d'une harpe où se pâme L'innocence torride accrochée aux amants. Depuis nous honorons pour repeupler la terre La vive effervescence engendrant, infinis, L'ailleurs sans frontières et vesprée du tonnerre Transportant le midi au-delà de minuit. Modifié 22 juin 2022 par Marc Hiver 6 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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