Partager Posté(e) 20 juin 2022 Je me suis attardé auprès d’une fontaine, Assis sur un rocher sous un soleil ardent. Dans la nacre du jour à la beauté certaine, J’évitais le reflet aveuglant d’un mur blanc. Il y avait la guerre entre oliviers et vignes; La belle eau s’écoulait en chantante fraîcheur, Comme un don de la terre à l’espérance indigne D’une récolte vaine au milieu du malheur. Il y avait aussi sur ma langue assoiffée Ce goût non défini de cendre et de ciment, Qui devance l’orage et la mort étouffée. C’était avant l’éclair issu de la poussière, Dans le temps de l’été, le feu des éléments Qui annonçait la fin de la nature entière. 9 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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