Partager Posté(e) 17 juin 2022 Cuit comme un œuf, je promène, chamellement, Ma carcasse assoiffée, d’un reg incandescent L’autre. Eh ! si je puis boire à la source : elle est chaude ! Car, tandis que l’été s’effrite, un djinn minaude, En m’inondant les dents d’une haine saumâtre : « Bois tes larmes, mortel, un destin acariâtre Fera de toi, bon à rien, l’acarien tapi Dans le tapis poussiéreux du temps : l’été nuit ! » Eh ! si j’eusse esquissé quelque pas de côté, Ermite halluciné, pauvre Antoine au bûcher ! De tirer la langue, je n’eusse cure, ô nymphes ! Et vos bras m’eussent pu étancher toute lymphe ... Si donc me voyez tant agité de la plume, C’est dans l’espoir non vain que tout ce vent m’enrhume ! 9 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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