Partager Posté(e) 17 juin 2022 (modifié) Au long des promenoirs qui s’ouvrent sur le jour, Des femmes de chagrin déambulent sans âme Dans le deuil à venir des faux épithalames Que le destin déclame à la fin des amours. La ville est en suspens comme un dernier remords Au-delà du décor de ses murs mirifiques, Avant l’éclatement des effluves chimiques Qui pourchassent la vie et le repos des morts. Les femmes sont en proie au doute incandescent Qui saisit une foule hagarde et solennelle Lorsque sur les pas lourds la menace descend. La procession funèbre a ceci de commun Avec les défilés et d’autres ribambelles Que rien n’y est poignant comme l’appel des mains. Modifié 18 juin 2022 par Jeep 10 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.