Partager Posté(e) 15 juin 2022 (modifié) J’attends la gifle, déjà moite en mon espérance, cabochard en mal d’eau - mais quelle ! - en flaque de ciel, loupe d’un monde à fluidité figée Sur le sable gisant, cimetière d’heures vides, ma nacre s’ennuie au désert de la soif, autistique acédie, le temps en ermite s’est retiré Dans les mains du vent allé qui revient, l’iode réveille mon opuscule, concrétion de toute survie et l’irrigue de soir, aux fins d’océane sagesse Ô lueurs des fins d’estran fauves, bercez-moi de vos rondes en vos ondes stellaires, confins des miroirs sommes-nous, nains du néant Il faudra de la somme des choses le retour dire un jour l’utilité au long cours, vers quelle navigation cosmétique, dieux des orages Or pour l’heure, n’est que fouet des lames aux nécessités nucléiques, gare aux crabes, ces escrocs de babord, âme ô vague, mon apnée ! Modifié 15 juin 2022 par Thy Jeanin 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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