Partager Posté(e) 8 juin 2022 Il est de longs chemins bleus et blés où les hommes oublient d'aller des grottes cruelles et acérées où les pieds nus s'écorchent des chemins d'orages tu te souviens juste nous pour comprendre tous les mots des éclairs je sais une maison où il n'y a pas ton odeur une maison nouvelle où tu n'arroses pas mes fleurs tu lis encore ma poésie sur le seuil des soirs où je pleure et tu caresses ma joue d'une étoile lointaine qui baise ma bouche c'est une maison ouverte sur le ciel et les nuages disent que je te touche à la gorge d'ombre mon cœur pris dans les barbelés saigne sur l'horizon du crépuscule sans toit le ciel est tout près je le frôle avec mes doigts tu n'es pas si loin je pourrai lever le bras pour attraper ta main et m'envoler mais reste encore un peu me dis-tu pour que je raconte quand je viendrai te rejoindre ces chemins d'orage la petite maison sans ton odeur sur les chemins bleus et blés les nids où je t'ai retrouvé parmi tous les oiseaux migrateurs et les longues nuits de juin que tu aimais tant je n'ai pas encore assez cueilli de roses, d' heuchères et de larmes de Job à toi seul je peux le dire le chuchoter juste nous et le ciel est tout près … (joailes – juin 2022) 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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