Connecté Partager Posté(e) 8 juin 2022 Le flambeau en larmes étreint les cieux livides D'où s'écoulent les ors sur la nappe dormante Se perdent les ombres sur la rive tremblante Que la nuit parsème d'étoiles translucides Dans le drap noir des ondes où la nuit palpite S'arriment dans le silence les pâles clartés Sur les pétales assoiffés où se délite Dans leurs veines de sel perlé l'opacité L'éther s'inonde dans les eaux opalescentes Où se cristallise le temps désincarné Sur les sabots écumant la nuit vacillante Où se dessinent des chemins oubliés Dans la crinière désenchaînée ses doigts supplient De franchir la porte de l'aurore entrebâillée Et sur ses lèvres bleues l'absence du temps bruit Dans le voile de la nuit sur son corps jeté 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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