Partager Posté(e) 27 mai 2022 (modifié) L'exil de l'enfance aux rideaux bleus qui se balancent à la brise tiède de la nostalgie dès oublié le berceau se cognent aux barreaux du lit il est une ombre solitaire aux parfums d'immortelles quel était son nom, déjà ? Je l'oublie. Peut-être arc-en-ciel , rose miel, lait douceur ? Un rêve inassouvi. Sur la tapisserie collée aux papillons s'ouvre encore le ciel il faut fermer les yeux écouter la berceuse du ru, de la cascade, ce sont des rivières et puis des océans il n'y a pas maman. Que j'aime me noyer dans les eaux solitaires des souvenirs errants soulever le rideau bleu comme une enfance qui se balance à la brise tiède et savourer les blessures du temps derrière un rideau de guipure il faut fermer les yeux écouter les musiques c'est l'été le temps du souvenir, des amours, tous sont tempêtes après et l'haleine brûlante des soleils derrière les rideaux bleus allume ses feux ... je rentre des exils ; fatiguée, j'arrache le rideau dans le ciel isolé comme une île les nuages me pansent et je pense au coton hydrophile il n'y a plus que l'eau avec ses remous ses marées, et je me noie bien volontiers en pensant à vous dans la course des nuages, derrière un rideau bleu ... (joailes - mai 2022) Modifié 27 mai 2022 par Joailes 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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