Partager Posté(e) 22 octobre 2018 Un quatrain s’est noyé en un vers trop profond, Il avait sur lui des songes et des tourments, Des mers comblées d’écume, qu’un vent sans pardon Déchirait sous un ciel, dans le soir s’immolant. Il avait des rides et des rêves enfantins, Des regards perdus charriant d’inlassables nuits, Le souffle étrange et l’éternel refrain De pluies d’oiseaux descendant de vieux paradis. Ses yeux noirs criaient des silences revenus, Près d’une ombre posée, qu’un cœur a délaissé Sous l’épais marbre d’oublieuses convenues, Qu’un automne, sans le vouloir, avait brisé. Un quatrain s’est tu, il était déjà bien tard, Flirtaient en l’air des lèvres mortes, au givre De nos saisons, au jeu d’un idéal hasard Où se confondaient nos vies, la mort trop ivre. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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