Partager Posté(e) 13 mai 2022 Derrière les barreaux de ma cage elles s’agitent mes ailes rien n’y peut rien faire je me cale elles gîtent se fripent battent se brisent car l’azur comme un aimant les attire Or si la porte d’aventure s’ouvre je n’ai plus à mon dos que deux moignons sous un ciel vide où j’ai beau scruter ne passe plus un rêve le temps mort la liberté s’endort comme une brute Je retourne lors en ma prison qui brille aussitôt porte close le regret m’ankylose me déchire le remords l’instant me dure tout s’effrite dans un travail abruti d’oubli Je pourrais tendre le cou entre les lignes de ma vie et visant bien étendre mes ailes faire corps avec la geôle ô carapace suis-moi dans mon essor laborieux vers d’autres cieux Mais qu’est-ce qui m’arrive me rive à la croix du sol quel indéchiffrable bémol efface ma voix dans ce champ magnétique surgi d’un sous-sol où mon cœur erre à toute heure 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.