Partager Posté(e) 17 octobre 2018 (modifié) Tu vois j’ai serré dans ma main un peu de nous Toutes ces musiques jusqu’à ton rivage Des fleurs coupées où vont des parfums trop sages Nos fièvres anciennes mon front sur tes genoux Ce cri naissant que tu portas vers la lumière Ce temps un peu fou à l’horloge de nos nuits Ce que je n’ai pu te dire qui trop vite a fui Ces silences où bavardent les regrets amers Ces vents invisibles et rêveurs aux yeux clos Le bruit incessant des vagues que retient la mer L’indifférence des nuages pressant nos chimères Dans l’éclat vermeil d’un soleil bas sur tes mots J’ai retenu dans les phrases d’un automne ton rire Quelques cicatrices qui nous avaient fait plus forts Nos pluies d’avril s’évanouir sur le quai d’un port Ce qui viendra au dernier regard et te dire Modifié 17 octobre 2018 par thierry demercastel 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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