Partager Posté(e) 23 janvier 2022 Happés mes pas battent la terre grise ma besace vide je suis cela suffit et mon cœur est trempé le ciel pour moi lance ses filets d’or sur les hauts fonds du soir et mon corps est rompu mais j’avance essentiel sous une cisaille de grêle je pense pour panser ces plaies que suture une flèche l’arche du temps peuplée cet instant de la foule fantômes qui me hèlent et tout en marchant mon père ma mère j’entends vos voix il y a beau temps que j’erre ma châsse de mémoire est emplie d’espoirs perdus trésor quotidien dont se repaît profonde la paix de mon être. 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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