Partager Posté(e) 21 janvier 2022 Peinture par Phybra La vie parfois me brise, quelque-chose en son souffle m'étreint sournoisement jusqu'à suffocation. Ce sont misères jetées, soleils piétinés, nuits par trop douloureuses aux insomnies amères accouchant sans égard d'aubes hautaines et froides. La vie me rétrécit, grignote ma constance, résiste à mon écriture, se dérobe à ma vue par des trous de ciel gris. Et son absence alors me laisse sans gaîté ou d'inégale humeur. Et je pleure à ses pieds, le coeur blême et inquiet de cette perte étrange. Mon corps pourtant se presse d'aller plus loin encore, comme pour défier, têtu, les heures qui s'amenuisent, me rapprochant aussi de celle qui est partie. Quand donc arriverai-je au vrai point de départ ? La vie sans Elle pèse sur moi de tout son poids d'obscur. 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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