Partager Posté(e) 20 janvier 2022 (modifié) Quelle cloche sonne ce souvenir fugace, Ineffable parfum d’un amour éventé Quand les jours se fanent dans un vase fêlé, Tremble au fond du miroir d’un visage une trace, Une voix, un murmure avive ta mémoire, Ses longs couloirs d’échos qu’a désertés le temps Où la bise gémit comme un vieillard gisant Que soudain rajeunit l’éclat d’une fanfare Et tout revient alors, les valses enfiévrées, Les coeurs tourbillonnants au rythme des passions Sous les kiosques comblés de cocasses flonflons, Confettis, cotillons, flammèches et fumées! Ça bouscule, ça crie et ça gueule au balcon, Ça s’étreint et ça geint dans de lascifs buissons, C’est la ronde des corps qu’entraînent les années, C’est la ronde des morts qu’éveillaient tes pensées! Tu croyais retrouver ceux que tu as aimés Devant la cheminée où le feu languissait, Quelques cendres volaient, ô lointaines pupilles Qui s’évanouiront au bruit doux de la pluie… Modifié 20 janvier 2022 par Banniange 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés