Partager Posté(e) 15 janvier 2022 Souveraines les mains S’avancent en marges Enfourchant à rebours le silence Qui frémit et dévore l’encens Parfumant l’invincible espérance Et la froideur de nos prières Par-delà de l’étendue L’ailleurs Est le songe qui s’incruste Et palpite à l’infini Dans le revers de l’étoffe À l’improviste le langage tronque le langage Dans l’immense péril des tempêtes Et multiplie les formes de la stupeur Lorsque les fleurs à genoux se referment Loin des vacarmes de la soif Et du désir nomade Hors du temps et de l’exil Loin des pulsations de l’espace Destinées à la certitude d’un autre monde. 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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