Partager Posté(e) 12 janvier 2022 Des vers hétéro-syllabiques (12 / 9) Le ciel limpide a séché ses larmes grenat Dans l'obscurité du jour défait Sur les rives d'or oublieuses de ses bras Où se meurent les serpents drainés Le banc de sable peiné s'évanouissait Mais de ses mains les arbres perlaient Qui de leurs longues griffes repoussaient le lit Sur l'île affouillée de Majuli Le soleil ébouriffait ses plumes lustrées Dans les frondaisons entrelacées Que la brise caressait de ses doigts prestants Dans le bruissement des ors du temps A la lisière de la douce éternité Les fragrances exhortaient la vie Qui privée de ses terres cherchaient un logis Désemparée dans les champs de thé Les biches mirent bientôt bas dans la forêt Dans le concert des âmes troublées Où les rêveries des arbres s'illuminaient Sous le frôlement des éléphants Terre nous t'appartenons encore et toujours Des poussières nous redeviendrons Des étoiles nous fûmes un jour Sur les larmes du temps oublieux nous voguons Ces vers sont un hommage à Forest man, l'homme qui en inde, sur l'île de Majuli créa une forêt pour sauver son île de l'érosion. Et si notre survie dépendait des arbres? Si un homme peut créer une forêt, pourquoi les états ne peuvent-ils pas en faire autant? 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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