Partager Posté(e) 10 janvier 2022 (modifié) Le fleuve est la mémoire où s’inclinaient les chênes Quand autrefois ses eaux abreuvaient les forêts Que des barques tiraient doucement sur leurs chaînes Qu’une nymphe parfois s’y baignait en secret En ce temps on voyait des troupeaux sans ennui Paître dans la prairie et s’approcher des rives Puis se mettre à l’abri lorsque venait la nuit Trop heureux d’éviter les dangers de l’estive Que j’aime maintenant inviter le soleil À jouer des reflets sur le flot en sommeil Pour chasser de son lit les ombres menaçantes Et voir planer le doute au fil des profondeurs Quand un remous plus franc témoigne de l’ardeur Des potamoi cachés sous les ondes mouvantes Modifié 11 janvier 2022 par Jeep 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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