Partager Posté(e) 10 janvier 2022 Va Leïla enfourche ton cheval et tiens bien ta poupée et quand l’eau montera accroche toi à mes cheveux enfonce tes talons dans ma poitrine étouffe tes cris et s’ils tirent couche toi sur ma tête comme un bateau désarçonné ferme les yeux et ne regarde pas la couleur de l’eau appelle seulement Mère pour qu’elle ouvre les bras et quand les poissons rouleront ma tête en mes ruines elle t’allongera sur l’herbe et elle te vêtira de robes neuves passées à l’odeur de ses mains que tu n’auras plus envie de pleurer monte ton cheval de vent c’est une femelle fière et douce et obstinée le monde est grand en écartant les racines et le soleil est bon entre les hommes derrière le reflet des montagnes Leïla je t’en prie je tire le voile sur mes troupeaux refais toi une beauté je cite : Est-ce.pdf 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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