Partager Posté(e) 3 janvier 2022 Un temps j'ai désiré l'encan des larmes dans la nuit de sang cœur frappé au marteau des morts encre d'une larme au goût de sang Déjà ce n'est pas moi ce n'est pas moi Qui tinte à ta fenêtre Ce n'est pas moi c'est le vent Le vent qui porte la voix des morts Déjà à ta fenêtre tu ne m'attends pas Tu ne m'attends pas et je suis mort Comme le vent qui bruisse le saule Sur la rivière où tout chante Tout ce qui vit et ne vit pas Tout un chant de non-nés dans le vent sur la rivière Dans le vent qui bruisse le saule et le bois de cyprès Par la falaise de gypse par le bois qui piaille De milliers d'oiseaux de flamme sur la carrière de gypse Et c'est presque l'empreinte de ton pas sous les branches lourdes d'oiseaux hurlant la cicatrice d'un nom D'un nom qui fut peut-être le tien lorsque tu pensas m'appeler Avant que de dormir dans la chaumière où cuit le pain des morts sur un feu de tourbe Tu as cru peser mes mots ce n'étaient que mes larmes Mes larmes à l'encan dans la forêt de gypse Mon cœur à l'encan dans la forêt des morts 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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