Partager Posté(e) 1 janvier 2022 II Le rayon se consume et ses mains insensibles Nous lie à mesure que le temps s’émancipe Lentement sur le fil élimé du réel Vol intemporel où tu demeures encor Toi la ville endeuillée aux complexes d’acier Sous l’aube artificielle des écrans au plasma Vêtus de bas résille dans l’air congestionné De faisceaux hilarants aux morsures de velours L’alchimie des chimères propageant le tourment Sur les ponts et chaussées œuvre dans l’acoustique Reliques intemporelles crachant des sédiments Dans le temple euristique de courants éphémères Depuis l’aube perfide d’errements passéistes La pensée s’illusionne dans le flux hypnotique A flancs d’immeubles hâves où s’imprime la faux Incessante des siècles sur le corps des silhouettes Tandis que la Prêtresse des slogans cancéreux Essaime le menu des brochures d’illusions Qui s’éteignent à voix basse sur le gras des trottoirs En lipomes ambulants sur les cœurs dénudés C’est une plaie immense qui baigne les forêts De pylônes et de verre en un épanchement De vacarme et de suie dressant à chaque pas Les contours ombragés d’une usure spectrale 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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