Partager Posté(e) 15 octobre 2018 Sur l'éclatante fleur que ta bouche m'offrait, Je déposai mes lèvres pour un chaste baiser. Alors ta douce langue contre mes dents heurtée M'a dit : " ouvre ta porte et laisse-moi entrer ". D'un souffle parfumé, j'investirai ta bouche, De l'humide douceur j'en ferai l'inventaire; Dans ce nid tendre et chaud, si tu veux m'héberger, Unies à ton hôtesse, nous te ferons rêver. Ton clair et fin corsage me laissait entrevoir Deux palpitantes et tendres colombes effarées. Leurs becs acérés plissaient ce léger voile Comme si de cette cage elles voulaient s'envoler. Ecartant cet obstacle qui les emprisonnait, Je les pris dans mes mains, afin de les calmer. Et lorsqu'à mes lèvres enfin je les portai, Elles laissèrent ma bouche leur donner un baiser. De tes mains fines blanches, tu leur ouvris la cage, Permettant à leurs ailes d'embrasser mon visage. Sur ce coussin douillet longtemps je reposai Enivré du parfum, dont elles m'embaumaient. Tes mains guidant ma tête, lentement l'entraînait Jusqu'au jardin secret près d'un lac de lait, Où masquée par la mousse se cache une fêlure Qui perle doucement une onde des plus pures. Habiter ce jardin, m'enivrer de senteurs. En ce lieu souverain, établir ma demeure Choisir le plus ombré pour y planter ma tente, Avec ravissement dormir sur ton ventre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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