Partager Posté(e) 15 octobre 2018 (modifié) Partir nul besoin de valise juste une feuille et une aigrette et puis l'espace les yeux las de tant de misères sur des routes où les hommes s'enterrent en jetant les consonnes inutiles et puis le vent il pleut des feuilles écrites par les nuits sous la lampe jaune du temps qui fuit fenêtres ouvertes sur les miroirs où se reflètent sans fin les désespoirs partir sans au-revoir, plus loin que les lettres c'est la plume blessée qui l'a dit et puis la lune et les roses de sable ramenées de si loin des confins du silence et des déserts au creux de ta main qui brûle et puis ce cœur qui bat encore, qui brûle dans ta main, mais le veux-tu dans cette lumière tamisée et ces parfums de musc où, peut-être, je t'attendais où la terre est ronde comme les voyelles comme l'Aou* * en fait, l'Aou n'existe pas, j'ai juste enlevé les consonnes. (J.E. Octobre 2018) Modifié 15 octobre 2018 par joailes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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