Partager Posté(e) 15 octobre 2018 J’ai pensé que la femme était douceur, Pour toujours taire la folie des hommes, Que leurs cheveux, que les matins embaument, Etaient ce voile jaloux chavirant les cœurs, Mais j’ai vu le sang et l’arène hurler, Rouler, comme un orage vers sa cible, Un taureau noir, son ombre horrible Où valsaient des banderilles endiablées, J’ai vu l’or, l’éclat d’un soleil innocent, Dans les poussières ocre qui s’évadaient Vers une aube qui doucement se tait, D’un taureau à genoux crachant son sang, Un cheval blanc, qui dansait sur la mort, Sous l’étrange silhouette d’une femme, Des cris, des rires, qui toujours réclament La souffrance bien plus que la mort. J’aurais voulu que vous soyez belle, Dans le regard bleu de l’innocence, Quand tournoient les vents de l’enfance Et que se taisent vos jeux cruels. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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