Partager Posté(e) 12 octobre 2018 En venant, le printemps ramenait la lumière. Avec son retour, toi aussi revenais. Pendant les sombres jours, souvent je t'attendais Selon ta fantaisie, un jour tu me venais Puis selon ton humeur, l'autre tu t'éloignais. Suppléant à l'amour que nous ne faisions plus, L'insolite tendresse entre nous s'installait. Mais il se faisait tard et tu devais partir, Un autre rendez-vous ailleurs t'espérait. Au seuil de la pièce, tu regardais, pensive La chambre que nous avions ensemble aménagée, Mais que jamais encore nous n'avions partagée. Tu revins dans l'entrée, t'apprêtas à partir. Précédant ton désir, déjà j'ouvrais la porte. Brusquement dans la chambre tu vins te dévêtir. Du blanc et fin corsage, tu libéras tes seins. D'un charmant petit saut, vite tu te dégageas De la jupe tombée qui couronnait tes pieds. Les mains aux hanches jointes, tu dégrafas tes bas. Le fragile accessoire auquel ils étaient liés, A l'intime parure , un instant résista. Ecrasé sur le lit par le poids de ton corps. Délicieusement blessé par tes seins acérés. Des épaules et des pieds comme un arc tendu, Tu soulevas tes reins afin de me permettre De libérer ton corps de son ultime voile. Sans pudeur, sans tabou tu te donnas à moi. Avide de caresses, de tout tu voulus jouir. Tu riais, tu pleurais, mais tu ne trichais plus. Les larmes dans les yeux tu murmuras "je t'aime, Aucun autre que toi jamais je n'aimerai". Mes lèvres, sur ton visage, essuyèrent tes larmes. Le serment que tu fis, je te le fis aussi. Un sourire, un "je t'aime", de moi tu t'éloignas. Par ta main, de ta bouche, un ultime baiser Alors que tu partais vers moi s'est envolé. Oui un baiser ultime, car il fut le dernier. . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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