Partager Posté(e) 11 octobre 2018 Nous sommes en hiver et le sol est gelé. Quelques passants prudents lentement se déplacent. Un triste réverbère de sa pâle clarté Tente de dissiper un brouillard léger, Déjà par l'arrivée de l'aube grignoté. Emergeant du sommeil, où la nuit l'a caché Le soleil qui se lève projette ses lueurs. Pendant un court instant de lutte de titans La nature vêtue de grisaille hésite, Jusqu'à ce que la nuit s'abandonne au vainqueur. Au dessus de ta porte où mes yeux sont rivés, Le rectangle magique de l'imposte s'éclaire, Et sa faible lumière, l'espace d'un instant Se transforme en soleil qui vient m'illuminer. Derrière cette porte qui va, pour moi s'ouvrir; Dans la chaleur des draps, où tu finis ta nuit, Je sais que toi aussi, impatiente et fébrile, Tu attends le moment qui va nous réunir. Je frapperai à ta porte et tu viendras m'ouvrir Offrant à mon désir ta blanche nudité Sans voile et sans pudeur, vêtue de ta beauté Et ma main dans ta main, me laisserai conduire, Etendre sur ta couche, à toi me réchauffer. Alors tu m'aimeras, alors je t'aimerai. Souvent tu noteras, malicieusement Le temps de nos ébats et puis combien de fois, Par les marches célestes, nous atteindrons le ciel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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