Partager Posté(e) 11 octobre 2018 Je suis bohétienne. C'est Amour, c'est Amour, c'est luy seul, je le sens Une espèce de femme moitié bohème, Mais le plus vif amour, la poison la plus forte Moitié poète, fan de la Boétie, A qui onq pauvre coeur ait ouverte la porte. De son humanisme et de ses mots d'amour. Ce cruel n'a pas mis un de ses traictz perçans, Poète gitane, Mais arcq, traits et carquois, et luy tout, dans mes sens. Libre et insouciante, Encor un mois n'a pas que ma franchise est morte, Moitié sauvage, Que ce venin mortel dans mes veines je porte, Moitié vagabonde ... Et desjà j'ay perdu et le coeur et le sens. Sans terrain vague, Et quoy ? si cet amour à mesure croissoit, Ni vague à l'âme Qui en si grand tourment dedans moy se conçoit ! Car 100% tienne, Ô croistz, si tu peuz croistre, et amande en croissant. Esmeralda de ton cœur. Tu te nourris de pleurs ; des pleurs je te prometz, Je t'ai fait avaler le poison Le plus doux, le plus fort, Ce venin mortel, Qui tape dans ton coeur Et qui s'appelle Amour. C'est Amour, c'est Amour, c'est luy seul, je le sens Je suis bohétienne, Tu es beau et mien. Il est La Boétie. Je suis là et ici. NB: Le texte en gris est un poème de La Boétie 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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