Partager Posté(e) 9 octobre 2021 C'est une aube vieillissante qui réveille mon chant cette voix solitaire le long des branches et le sang de l'hiver sous la peau tiède du silence pour qu'un songe demeure au-delà des apparences Il faut savoir où la nuit enfouit ses pièges pour entendre l'absence qui respire lentement c'est le souffle de l'ange qui veille sur la terre en cachant les nuages dans les yeux des mendiants Une amitié s'est éteinte dans la douceur de l'air celle qu'on entoure d'innocence pour traverser le temps la lumière maintenant a les mains qui tremblent et le ciel est trop lourd pour y dessiner un printemps Il fait presque clair au pied du mur la vie murmure sa complainte du présent on n'entend plus le tumulte de l'insouciance car rien n'est constant sauf l'ignorance du perdant 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés