Partager Posté(e) 14 septembre 2021 Je pense aux routes qui débordent aux roues en équilibre dans le vide aux coups de guidons décisifs aux troncs d'arbres salvateurs aux parapets de pierre les genoux en sang mercure au chrome et pansements tout est si peu de chose les souvenirs latents accourent sous les figuiers si fiers de l'étrange exhalaison de leurs bourses mauves les buissons de galère aux baies pourpres ne rougissent plus les lèvres l'instant téméraire culbute, fait trois tonneaux s'écrase en contre-bas le nez dans les cailloux sur d'autres instants déjà morts pourtant un cheval immortel continue sa course en plein désert cheveux au vent, naseaux béants pour rattraper les minutes Je pense aux routes qui débordent aux roues en équilibre dans le vide à la bascule bancale de mon cheval de bois le cœur en miettes à cru sur les flancs de l'enfance où les chemins dentelles finissent en feux follets (J.E. Septembre 2021) 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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