Partager Posté(e) 4 septembre 2021 Il est temps d'écouter la longue errance des harpes sensibles au vent sur les brins fragiles au bord des champs d'oliviers Il est temps de respirer les fragrances sauvages entrelacées sur les écorces aux paupières luminescentes Il est temps de vivre il faut beaucoup marcher caresser des doigts et du regard les à-pics bleus où meurt le soleil les soirs d'infinie détresse et boire le vent à pleine bouche jusqu'aux haleines océanes ici c'est loin à vol d'oiseau les falaises se taisent une fée en robe blanche danse, invisible, sur l'écume en larmes de lagune une lanterne s'envole delà les ténèbres dans une pluie d'étoiles des chants s'élèvent miroirs que l'on ne peut atteindre encore avec les mains nous sommes là, dans la solfatare et tu es là, si belle, perle dans le soir, rare deux arabesques pleurent et sourient elles écoutent Debussy … (joailes – 4 septembre 2021, à Mary et au Marky de Mary) 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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