Partager Posté(e) 3 septembre 2021 Le mystère, de son incandescence, ouvre les voies anciennes quand la vallée limpide s'approprie nos rêves. Le temps est survenu avec toutes ses manières, en prestidigitateur évanescent, mais le feu commençait à sourdre d'entre mes ténèbres. Le sang a perdu sa densité, volatile il élève la glèbe des chairs vers cette vénus bleuissante au fronton d'un palais d'or. Le vent a ployé les menhirs, celui immatériel qui volète autour des papillons et émeut les fleurs, entre la craie et la cendre, l'écorce et la neige s'est faufilée l'haleine vive. La parole prend saveur au frais des orées, qui est dite et incantée par dessus la rivière, et l'ombre des rapaces s'évanouit vers les coteaux. Cela de vin, cela d'épice et les sons ravissants quand la clarté du foyer déborde dans la clairière comme pour immoler la nuit, défaite alors comme une fumée, la lune en son plein somnole devant nous grésillent les encensoirs. Le mystère est là, braise enfouie, enchâssée au creux du cœur, ce souvenir ineffaçable que la nuit transmue, que la lumière dissimule, qui conte et psalmodie dans la mer de l'azur. Plus rien ne m'épouvante sous les jardins de lune, le barbare est devenu une rose à cause de l'arôme des vergers soufflé à travers les corolles Depuis la saison inconnue. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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