Connecté Partager Posté(e) 2 septembre 2021 A l’instant il était encore là planté Le soleil dans le cœur sourire aux lèvres Au sein d’un massif d’éclatantes fleurs Le vent jouait ses cheveux s’envolaient Voyez là dans le kiosque on donnait la musique Les parents les enfants les amants dans l’azur Et la Seine là-bas qui serpente sans fin Journée de rêve où la vie dore ses rubis Et lui vêtu de gris comme la mort à Venise Je crois qu’il a voulu ce forçat de beauté Quitter son ermitage une dernière fois Et glisser parmi nous dans l’éternel sommeil Je l’ai vu se figer dans les rayons du soir De son regard fusait comme un baiser d’espoir Je vous aime semblait dire ce solitaire Et de vibrer en astre avant que de se taire L’instant d’après parti comme dissout dans l’air Le voyez qui contemple étoile à son parterre Adonis et Narcisse y ont gagné un frère ! 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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