Partager Posté(e) 1 septembre 2021 Le gardien préposé à l’huis du cimetière Aime à danser gaiement près des tombeaux anciens En tenant à la main son livre de prières Une danse endiablée sur un rythme païen Abandonnant la place et baissant les paupières L’amant est reparti avec les musiciens Car sa fiancée est morte autrefois ou hier Le chant ne le dit pas il ne sait plus très bien Ce soir rien n’est perdu puisque ses pleurs se mêlent Au refrain qu’outrepasse un air de violoncelle Lorsque le vent d’oubli s’est finalement tu Ne survit que le son qui berce les enfants Ignorants de l’amour et des hasards qui tuent Au cœur de l’avenir flottant qui les attend 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.