Partager Posté(e) 30 août 2021 (modifié) J'aime, quand le temps le permet, Aller me promener Du côté de la Seine, sur les quais Et pleurer. Un mouchoir à la main, j'éponge Une vie de malheur Trouée, gorgée des restes de mes songes De terreur. Pourtant tout m'a été donné Et j'ai connu l'amour Bien au-delà des horizons bornés Sans retour. Mais voilà, j'en demande plus, Je veux toute la Terre Tous les livres que je n'ai jamais lus Être au clair. Saloperie à se jouer Du pauvre mendigot Quémandant aux passantes empressées Un bécot. Je souhaite encore une fois En duo d'opéra Harmoniser à l'octave nos voix D'ici-bas. Aussi pleuré-je dans l'espoir Qu'une femme attendrie Sèche mes larmes quand tombe le soir En son lit. Mais au matin tout recommence Sur les quais de la Seine Ou peut-être dans les Baux-de-Provence À la peine, Moi, le Dom Juan du bocage, Pas si loin de Paris, Je ne me sens pas de tourner la page De mes vies. Modifié 30 août 2021 par Marc Hiver 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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