Partager Posté(e) 22 août 2021 La nuit je ne suis plus là je pars en voyage dans une atmosphère cérébrale fantomatique la vitesse l’emporte souvent la spéculation aussi sur un fond de colline rocailleuse la musique en parallèle c’est entre deux gares dans un confort aléatoire que je grave et peins des personnages insensés A l’épreuve de l’horreur le burin martèle les rails la rouille sur la peau dépose ses pigments le chiffon à la main bat la toile les particules comme une pluie s’échappent reste l’ombre du déporté à peindre au risque de la vie Des électrochocs invoquant la furie du monde happent les aiguillages chargés de bruit la déglutition est difficile dans les secousses et les tripes se nouent Le ventre accouche sur le quai d’une gare dans l’énergie sourde d’un autre défi visage qu’on dévisage par peur de mourir sans laisser de trace 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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