Partager Posté(e) 21 août 2021 (modifié) Lis-moi ton poème, Lis-moi ton poème, Lis-moi ton poème bleu, Ces feux qui essaiment Dès le matin blême Dans l’infini de tes yeux. Dis-moi cette image Derrière un nuage Que le vent frisotte un peu, Lis-moi, lis-moi ton poème et clame L’envie d’être femme Quand le soleil prend les cieux. Lis-moi ton poème, Lis-moi ton poème, Lis-moi ton poème en fleur, Sur tes lèvres chaudes Je veux en maraude Destituer ce voleur. Le temps qui chaparde Qui laisse une écharde Sur nos baisers moissonneurs, Lis-moi, lis-moi ton poème et croque L’amour-soliloque Fugitif et déserteur. Lis-moi ton poème, Lis-moi ton poème, Suis la strophe de tes seins, Scande les caresses, Les apnées d’ivresse Dans le lagon de tes reins. Quelle est cette amphore En ta métaphore Qui me retient comme un vin ? Lis-moi, lis-moi ton poème, incante Ta voix de démente, Fais jouir l’alexandrin… Lis-moi ton poème, Sans fin, même thème, Puisque je garde ta main. Modifié 21 août 2021 par Frédéric Cogno 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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