Partager Posté(e) 19 août 2021 Prisonnier de la nuit l'horizon engloutit les rêves de ceux qui voyagent vers l'oubli C'est dans une ville sans couleurs que le hasard prostitue leurs ombres pour qu'elles dansent sur les trottoirs en imitant la pluie Ils respirent à peine la mélancolie des fleurs quand le soir fait trembler la mémoire et défigure le masque de l'illusion Maladroits,ils allongent les heures qui glissent vers le sommeil et enferment leurs cris solitaires dans le coeur de leur humide saison Leurs regards sont des nuages sans patrie trop vieux pour réveiller le feu de la colère trop lents pour rallumer l'ultime lumière d'un printemps 12 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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