Partager Posté(e) 17 août 2021 Si tout cela est je partirai à contre cœur turquoise sur sa peau accroché à son bras à son corps défendant arraché à son ombre même nu même dépouillé d’étoiles et d’ordonnance tant qu’il restera une lueur d’espoir dans la nuit noire je vendrai cher ma peau et je rachèterai mes dettes de hasard je la résonnerai du son tribal du tambour que je sens battre dans la pierre et le grain quand le vent rapace dans la montagne un inégal combat je lancerai lancinant le mugissement de ma trompe de tous ses mots à plusieurs étages sortiront les troupeaux je ferai table rase des tiroirs les ailes repliées je cracherai le temps qui me fossoie entre mes lèvres crabes de miséricordes soupirs jetés sur le pont le sang des femmes je suis mort déjà je sais on me l’a dit tu sais j’ai suivi le buffle incinérer les soleils éteints entre des omoplates rongées de glaises sèches rebroussant les saisons après des ages de palabres vains je ne puis résister à cette nouvelle spirale je suis les oiseaux de ma tête les fifres de mes gnomes je suis les lettres girantes estampillées de mon crâne les escarbilles de mes amours de pailles je suis les baisers échappés de mes doigts de mes rêves de mes feuilles bleues dans un dernier mouvement je branche mes racines au ciel et les poches vides je danse et je danse et je danse dans ce silence dense et noir qui tournoie du ventre de la peur ce brasier de chair je danse le tango des femmes de Kaboul tombées dans les bras de l’homme je danse le sang des femmes entre les mains de l’homme je danse le masque de grimace de l’homme qui n’en finit pas de pourrir moi barbare pâtre des stèles errantes immobiles érodées de douleur et de rage j’ai perdu le goût dans les geôles humaines tandis que de ce monde les princes concertent voudras-tu danser encore le galop noir de mon âme ce cheval de bataille orné de larmes 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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