Partager Posté(e) 13 août 2021 (modifié) J’ai quitté mon atoll de mer sur un oiseau de feu au long bec acéré La douleur me sera légère à la mort du marin dans l’oubli de la terre J’ai appris qu’avec la tendresse une étreinte se brise en un cœur resserré C’est l’été et je me souviens d’un long baiser de givre à mon anniversaire Il mime mes façons de prendre à la fin des chansons un air désespéré Cet ami qui me suit en ôtant ses habits usés d’indifférence amère Mais il faut que les hauts paliers auxquels je le conduis vers mes lieux préférés Aient le sens abouti du rêve étincelant et nu pour devenir lumière La tristesse ou la joie selon l’attention accordée aux moments de l’absence Dans les jours abolis de l’ombre aux larmes essuyées par les mouchoirs de vent Seront ma destinée advenue du hasard capricieux de l’inadvertance Je veux rendre au temps imprévu la dette d’innocence au ciel et aux étoiles Que j’avais contractée un jour où j’effeuillais ainsi que je le fais souvent Les iris couleur de mon sang qui s’écoule en douceur lorsque mes yeux se voilent Modifié 14 août 2021 par Jeep 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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